C'était...
Avant-Hier, Corinne et moi sommes allés photographier Robbie Alexander dans sa chambre d'hôtel à Central Park South.
Corinne passait quelques jours de vacances à la maison quand mon ami R.A. arriva à NYC.
Leur rencontre lors d'un déjeuner a été comme un coup de foudre.
L'une étant de Zurich et l'autre de Hambourg, et les deux nourrissant une passion pour le stylisme et la photographie, il était donc évident qu'ils s'entendent à merveille.
Robbie, avec une certaine fierté, nous a parlé de ses nombreux bagages fourmillant de tenues pour toutes occasions et climats (il était pourtant là juste pour 10 jours en plein moi de mai). Corinne excitée par ces descriptions lui proposa cette prise de vues.
C'est ainsi que je me suis retrouvé l'invité de Corinne pour partager ce modèle.
Une fois le dispositif défini, elle s'est métamorphosée. Très animale et douce à la fois.
Assurée et excitée, elle lui raconta cette histoire de Belle de Jour que Robbie s'attribua tout naturellement.
Le modèle comme sous hypnose avala toutes les paroles, voire un peu trop.
Le temps nous manquant, il n'y eut pas d'accident, ces moments où le modèle lâche, perd contrôle, et surtout où le photographe dévore. On réalise alors la difficulté de la direction d'acteur et de l'énergie nécessaire pour construire une histoire originale.
J'ai préféré tourner autour d'eux et jouer des contraintes techniques et physiques.
Observer et profiter d'un dispositif pour rassasier ma passion des détails et du hors champs.
Corinne passait quelques jours de vacances à la maison quand mon ami R.A. arriva à NYC.
Leur rencontre lors d'un déjeuner a été comme un coup de foudre.
L'une étant de Zurich et l'autre de Hambourg, et les deux nourrissant une passion pour le stylisme et la photographie, il était donc évident qu'ils s'entendent à merveille.
Robbie, avec une certaine fierté, nous a parlé de ses nombreux bagages fourmillant de tenues pour toutes occasions et climats (il était pourtant là juste pour 10 jours en plein moi de mai). Corinne excitée par ces descriptions lui proposa cette prise de vues.
C'est ainsi que je me suis retrouvé l'invité de Corinne pour partager ce modèle.
Une fois le dispositif défini, elle s'est métamorphosée. Très animale et douce à la fois.
Assurée et excitée, elle lui raconta cette histoire de Belle de Jour que Robbie s'attribua tout naturellement.
Le modèle comme sous hypnose avala toutes les paroles, voire un peu trop.
Le temps nous manquant, il n'y eut pas d'accident, ces moments où le modèle lâche, perd contrôle, et surtout où le photographe dévore. On réalise alors la difficulté de la direction d'acteur et de l'énergie nécessaire pour construire une histoire originale.
J'ai préféré tourner autour d'eux et jouer des contraintes techniques et physiques.
Observer et profiter d'un dispositif pour rassasier ma passion des détails et du hors champs.
J'ai surtout réalisé l'énergie nécessaire à la conceptualisation et à la fabrication des images. C'est un exercice hasardeux et qui ne supporte pas le convenu. Je me demande bien ce que H. Newton ou G. Bourdin pouvaient raconter aux filles pour avoir des images si fortes. Tyen, d'ailleurs, est connu pour écouter des opéras à très fort volume tout en hurlant sur les filles. J'aime beaucoup ce contraste et cette perversité, d'autant plus intéressant lorsqu'on voit la douceur du résultat.
Enfin, ce petit voyage m'a rappelé que bien connaître une ville, c'est aussi connaître son intérieur.
Enfin, ce petit voyage m'a rappelé que bien connaître une ville, c'est aussi connaître son intérieur.
© 2009 Jérôme d'Almeida
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